Tension aux bornes d'un générateur
La tension aux bornes d’un générateur rend compte de la 'force' avec laquelle il met les électrons en mouvement dans le circuit.
Si on reprend l'image de la bicyclette (les électrons se déplaçant uniformément comme les maillons de la chaine), cela correspondrait à la force avec laquelle on appuie sur les pédales.
On parle alors d'une force électromotrice (f.e.m.)
Tension aux bornes d'un récepteur
On appelle récepteur tout les éléments du circuit autres que le(s) générateur(s). La tension aux bornes d’un récepteur rend compte de la 'force' avec laquelle celui-ci résiste au passage des électrons.
Cela correspond à la force avec laquelle on appuierait sur le frein de la bicyclette.
On parle alors d'une force contre électromotrice (f.c.e.m.)
Le symbole d'une tension est la lettre U (le T est réservé au temps...), son unité est le volt, noté V.
Le nom de cette unité est un hommage à Alessandro Volta, ( -
Un tour de vélo en prime
Une tension élevée aux bornes du générateur n'implique pas forcément un courant fort : sur mon vélo, si je suis sur une côte raide, j'ai beau appuyer fort sur les pédales, je ne vais pas bien vite... Cette pente raide peut être comparée à une résistance importante du circuit et la faible vitesse à un courant d'intensité peu importante.
A l'inverse, si la résistance du circuit est très faible, le courant peut être important même si la tension aux bornes du générateur n'est pas très élevée : sur mon vélo, en descente, je n'ai pas besoin d'appuyer fort sur mes pédales pour aller vite !
Enfin, si la résistance du circuit est nulle (fil d'une borne à l'autre du générateur), le courant "s'emballe", les fils chauffent, les isolants fondent, des étincelles peuvent apparaître entre les conducteurs et le générateur "grille" (cela provoque même des incendies !). C'est un "court-circuit". (Essayer de pédaler sur votre vélo alors qu'un camarade soulève la roue arrière : il n'y a plus de résistance, la chaine "s'emballe"...)
